Boukerzaza «démonte» les déclarations de Zerhouni: «Il n’existe aucune partie étrangère dans les événements de Berriane»

Interrogé hier, lors du traditionnel point de presse hebdomadaire, sur la fameuse «main étrangère» impliquée dans les événements de Berriane, le ministre de la Communication a rétorqué qu’il n’existe aucune partie étrangère à l’origine des événements dans cette localité de Ghardaïa.


Cette affirmation du ministre de la Communication vient après que les forces de sécurité aient arrêté 38 personnes dont six étaient, avait-on souligné, en possession d’équipements informatiques et de tracts d’incitation, «soupçonnés notamment d’avoir un lien avec une partie étrangère».




Il faut dire que ces assertions véhiculées par la presse, en reprenant les déclarations du ministre de l’Intérieur faites lors de sa visite à Annaba, ont été vite démenties par Yazid Zerhouni lui-même lors de l’installation du wali de Boumerdès.
Outre ce sujet, le ministre de la Communication est revenu sur l’audition par le gouvernement du wali de Tamanrasset sur la situation socioéconomique de sa wilaya, en rappelant que 14 autres walis du Sud et des Hauts-plateaux seront entendus prochainement. Pour ce qui est des questions de l’habitat, le ministre estimera que la wilaya de Tamanrasset, qui représente un quart de la superficie du pays, a bénéficié d’aides directes à l’habitat rural et à la réhabilitation des ksour, aux lieu et place de la formule LSP vite abandonnée en tenant compte de la spécificité de la région. Disposant d’une bande frontalière de 1.200 km avec le Niger et le Mali, la capitale de l’Ahaggar a connu néanmoins l’accentuation du phénomène de l’émigration clandestine, passant de 5.200 émigrants en 2002 à plus 12.000 clandestins en 2007. En matière d’investissement, Tam a bénéficié depuis 1999 de près de 2000 projets dont 36% représentent l’infrastructure de base, les autres répartis entre l’éducation, la formation et l’eau. Dans le secteur de l’énergie, en l’occurrence dans les mines, on y recense quelque 13 compagnies dans l’exploration et le forage et 20 autres en cours de soumission. Concernant les indicateurs socio-économiques, le ministre de la Communication parle d’un taux de chômage d’un peu plus de 15% contre 33% en 1999. Quant au taux de scolarité, «il dépasse les 87%» indiquera le ministre. Confrontée depuis longtemps à la rareté de l’eau potable, craignant les risques des MTH encourus pendant les saisons chaudes, par les populations de cette vaste contrée du Sud, la wilaya de Tam a entamé un titanesque projet de transfert d’AEP de Aïn Salah sur une distance de 600 km . Le coût du projet est de l’ordre de 177 milliards de DA.
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